Corps sacré

Selon Carl Havelange, « la surface du corps est une porte battante s’ouvrant dans un sens et puis dans l’autre, faisant voir ainsi comme en lisière les deux réalités jumelles du microcosme et du macrocosme. »

Loin de se réduire à un schéma fonctionnel, le corps anatomique est l’incarnation même de la présence corporelle de l’infini dans le fini. Dans le cadre d’une saisie symbolique, un réseau de sens le lie étroitement à la mythologie, aux traditions immémoriales, aux religions...

Serait-il une clef précieuse d’interprétation du monde et de la destinée humaine ? Alors que chaque tradition nous propose des clés de décryptage du parchemin corporel, les étapes de ce chemin initiatique seraient-elles dessinés dans ses formes ?